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Henry Isluanik

Soumis par Anonyme (non vérifié) le

« Nous avons remarqué beaucoup de changements, comme le fait que le ciel est rarement dégagé maintenant. Il y a des nuages ou de la brume. Le temps est toujours laiteux (qaqurnaqtuq) et on peut difficilement voir le sol. Nous n'avons plus de ciels dégagés et de très bonne visibilité. Le mot traditionnel pour ce phénomène est pujurattuq, et il y en a beaucoup maintenant. Ce n'est pas de l'ihiriaqtuq (fumée de feux), même s'il y en a beaucoup de nos jours, même lorsque le ciel est clair. Il y en a beaucoup [de pujurattuq] même lorsque le ciel est dégagé… ».

Iqaluit

Iqaluit, formerly known as Frobisher Bay, is the business and government centre for the Baffin region and the capital of the territory of Nunavut. Located on the southern portion of Baffin Island on Koojesse Inlet and home to over 7.060 people, Iqaluit is the largest community in Nunavut and the gateway to the Arctic from Eastern Canada.

Henry Isluanik

Soumis par Anonyme (non vérifié) le

« Quand nous campions dans un igloo, nous bâtissions l'igloo près du lac. Nous entendions constamment la glace craquer. C'était sans arrêt, très fort comme le tonnerre. Maintenant, nous n'entendons plus ces bruits. Ça arrive à l'occasion, mais avant ça se produisait tout le temps ».

Tony Otuk

Soumis par Anonyme (non vérifié) le

« Quand j'étais jeune, mon père allait tagjaq (dans les terres) et devait traverser des rivières et des ruisseaux. Aujourd'hui, ces endroits sont secs. Nous nous sommes rendus, il y a quelques années, à un endroit où mon père allait fréquemment chasser. Avant nous pouvions remplir nos canots au maximum et apporter tous nos chiens, mais tout est sec maintenant ».

Changements climatiques et sécurité alimentaire dans les centres inuits régionaux

À l’aide d’études de cas approfondies, ce projet permettra de déterminer et de caractériser la vulnérabilité des systèmes alimentaires aux changements climatiques dans quatre centres inuits régionaux (CIR) (Iqaluit, Arviat, Inuvik et Kuujjuak) et d’obtenir ainsi une base pour déterminer où l’adaptation peut s’amorcer.

Tony Otuk

Soumis par Anonyme (non vérifié) le

« L'intensité du vent a augmenté. Nous nous demandons parfois si nos cabanes et nos affaires s'envoleront. Ces jours-là, il faut tout attacher. Le vent est vraiment plus fort qu'avant ».

Donald Uluadluaq

Soumis par Anonyme (non vérifié) le

« [Un] élément à mentionner est le rythme des saisons. Les saisons ne se suivent plus comme avant. Auparavant, nous savions ce qui se produisait chaque saison. Par exemple, lorsque vous caliez dans la neige, vous saviez quand theaujaq (l'été) ou upinngaaq (le printemps) arriveraient. Nos connaissances traditionnelles nous permettaient de savoir ce qui se produirait à différents moments, mais nous ne pouvons plus rien prévoir. Les gens comme moi sont désorientés.

Philip Kigusiunaaq

Soumis par Anonyme (non vérifié) le

« Traditionnellement, nous utilisions les bancs de neige comme repères, surtout lorsque nous voyagions à la noirceur. Nous les gardions à portée du regard pour nous assurer que nous nous dirigions dans la bonne direction, vers notre igloo. Aujourd'hui, nous ne pouvons plus nous en servir pour nous orienter, car ils ne pointent plus dans la même direction qu'avant ».

Donald Uluadluaq

Soumis par Anonyme (non vérifié) le

« Le qapiq est un autre phénomène disparu aujourd'hui; il ne se produit plus. Est-ce seulement parce que nous ne le remarquons plus? Il s'agit d'une mince couche de glace à la surface de la neige. Nous nous en servions comme piège. Nous coupions un ovale de neige et le grattions. Le couvercle servait à garder le tout ensemble ».