Sytukie Joamie
« [En] 1975 peut-être, j'ai vu, plus bas dans la baie, un orage pour la première fois. De nos jours, il y a des orages chaque été dans cette région ».
« [En] 1975 peut-être, j'ai vu, plus bas dans la baie, un orage pour la première fois. De nos jours, il y a des orages chaque été dans cette région ».
« J'ai remarqué des changements, plus particulièrement cette année. Il n'a pas vraiment neigé cette année. Ce que je veux dire, c'est qu'il n'y a pas eu de vraie tempête de neige ni de blizzard cet hiver. On rapporte bien des blizzards à la radio, mais ce ne sont que des natiruviaq, soit de petits blizzards, pas des vrais ».
« Les lacs et rivières se transforment en névasse beaucoup plus tôt, et ceux-ci deviennent impraticables en l'espace de quelques jours. Il est maintenant dangereux de traverser sur la glace bien avant la période traditionnelle de fonte. La glace des lacs est plus mince qu'auparavant et reste en place moins longtemps. De nos jours, les glaces fondent et se cristallisent beaucoup plus tôt, de sorte qu'il est impossible d'y marcher ».
« C'est évident que le printemps arrive beaucoup plus tôt qu'avant. Je peux citer un exemple de changement qui se produit au mois d'avril, comme beaucoup d'autres Inuits le peuvent. Ce mois est généralement retenu pour organiser les festivités printanières Toonik Time. Avant le nouveau millénaire, les festivités avaient lieu vers la fin du mois. Cependant, au cours des dernières années, le printemps est arrivé plus tôt et les festivités ont été devancées de deux semaines ».
« La plupart des zones que nous empruntions pour nous déplacer sont maintenant impraticables, car la neige n'est pas assez abondante. Il est vraiment impossible de s'y déplacer. Cette situation a vraiment nui à certains chasseurs, car le manque de neige fait obstacle à l’équipement. Même si nous voulions aller chasser à l'intérieur des terres, la neige arrive si tard qu'il nous faut attendre longtemps avant de pouvoir utiliser nos motoneiges. C'est une expérience assez troublante puisqu'il est inhabituel de voir le sol dénué de neige pendant plusieurs semaines d'affilée ».
« De nos jours, le vent vient de partout. Les vents sont irréguliers et proviennent de directions constamment changeantes. Les signes nous indiquent que la journée sera calme et le ciel dégagé, mais le vent se lève soudainement. C'est ainsi que ça se produit maintenant ».
Les changements saisonniers dans les zones côtières, alliés à des phénomènes météorologiques extrêmes, peuvent créer de l’instabilité et des situations dangereuses, notamment des inondations, des glissements de terrain, la fragilisation de la glace et des affaissements de sol, la poussée des glaces vers les côtes, des ondes de tempête et de l’érosion côtière. L’équipe affectée à ce projet mesure à la fois les facteurs de changement et les effets de cette instabilité à certains endroits précis de diverses zones de l’Arctique où vivent des collectivités.
« Avant, il y avait beaucoup de tempêtes de neige, de grosses tempêtes. Aujourd'hui, la saison des tempêtes est plutôt courte. Il y a de moins en moins de tempêtes, mais de plus en plus de jours venteux ».
« Avant, il y avait beaucoup de tempêtes de neige, de grosses tempêtes. Aujourd'hui, la saison des tempêtes est plutôt courte. Il y a de moins en moins de tempêtes, mais de plus en plus de jours venteux ».
« Avant, il y avait beaucoup de tempêtes de neige, de grosses tempêtes. Aujourd'hui, la saison des tempêtes est plutôt courte. Il y a de moins en moins de tempêtes, mais de plus en plus de jours venteux ».